Archives de catégorie : MG Histoire

LA PUBLICITÉ PENDANT LA 1ERE GUERRE MONDIALE

Pendant la 1ère Boucherie Mondiale, des journaux tels que «Pays de France» et «L’Illustration» étaient spécialisés dans le bourrage de crâne.
Dans leurs colonnes, une retraite catastrophique de l’armée française devenait un habile repli stratégique, les balles allemandes ne faisaient que traverser le corps de nos valeureux soldats sans faire davantage de dégâts et nous disposions, bien sûr, de géniaux généraux.
Il faut également feuilleter· les pages consacrées à la réclame pour les soldats des tranchées.
Vu ainsi, de nos jours, on croirait de l’humour noir, mais rien de tout cela, bien au contraire…
Écrasé par les obus, asphyxié par les gaz, fauché par la mitraille, affecté par le froid, les poux et les rats, le poilu est devenu un bon débouché commercial pour toute une gamme de produits allant de la montre Lip qui lui donnera « l’Heure de la Victoire» aux produits alimentaires pratiques «Toutentub» en passant par la poussette porte-brancard « Peugeot» ou «Le Vin Aroud» qui «soigne nos convalescents, sustente les blessés et tonifie les affaiblis.»
Voilà en effet de belles marchandises qui pouvaient, moyennant finances, remplir les colis que les familles et les marraines de guerre destinaient à leurs soldats.
Et si le malheureux s’en revenait de guerre amputé, pas de problème, la prothèse «la Française»’ (garantie 5 ans !) lui permettrait de marcher à nouveau « sans gène ni fatigue ».
Car, on l’a trop vite oublié, en temps de guerre, rien ne se perd, tout se recycle, surtout les estropiés!

 

Qu'y-at-il de plus méconnu que le soldat inconnu? Sa femme!

Entrée des femmes dans la guerre.

On nous présente souvent la période de la Grande Guerre comme étant celle où les femmes françaises sont entrées sur le marché du travail et ont investi l’espace public.
En réalité, le mouvement avait commencé avant le conflit. Au début de la Grande Guerre, ce sont déjà 7,2 millions de femmes (36 % de la population active) qui travaillent en majorité dans l’industrie surtout textile, le commerce et la domesticité, mais aussi comme dactylos, sages-femmes ou institutrices. Mais la plupart des femmes qui avaient un emploi l’exerçaient à la ferme ou dans un commerce, autrement dit, elles « aidaient » leur mari.

Fusillés des Bouches du Rhône, qui sont-ils? comment cela a t-il été possible?

Un soldat fusillé pour l’exemple désigne un militaire exécuté après décision d’une juridiction militaire, mais pas toujours, dans un souci d’exemplarité visant à maintenir les troupes en parfait état d’obéissance.

Ces exécutions « pour l’exemple », que le général Joffre juge « absolument indispensables » pour renforcer l’ardeur des troupes, sont les victimes d’un système judiciaire discrétionnaire où règnent l’arbitraire et la terreur.

2 400 « poilus » ont été condamnés à mort dont 639 fusillés pour désobéissance militaire, les autres voyant leur peine commuée en des années de bagnes effroyables débouchant souvent sur la mort pour des milliers de soldats déportés hors métropole.

Dans les bouches du Rhône, il a été recensé :

19 fusillés pour désobéissance militaire, (Abandon de postes, révolte, refus d’obéissance…).

1 Abattu dans des circonstances troubles. (Buccala).

2 fusillés pour crime.

1 fusillés pour espionnage.

Fusillés des Bouches du Rhône, qui sont-ils? comment cela a t-il été possible?